La vie mouvementée d'une gaffeuse en série : Épisode 1

Illustratrice : Chloé

Texte par : Alexie B. (7e)
Illustration par : Chloé S. (8e)

Vendredi 13 mars 

      Les jours que je redoute le plus dans l’année sont les vendredis 13. Vu que je suis une personne extrêmement gaffeuse, je considère que tous les jours de ma vie sont des vendredis 13, mais les vrais vendredis 13 sont 100 fois pires. Pour commencer cette horrible journée, ce matin quand je me suis réveillée, je me suis cogné le petit orteil sur la patte de mon lit… en métal. J’ai crié tellement fort que ma petite soeur s’est réveillée en pleurant. Ma mère m’a chicanée d’avoir réveillé ma soeur aussi brusquement, sans comprendre que je souffrais énormément. Bon, je me suis remise de mes souffrances, je suis allée déjeuner et, évidemment, j’ai renversé tout mon bol de céréales sur le nouveau tapis du salon. Encore une fois, ma mère m’a chicanée. Elle était vraiment fâchée et m’a dit que je paierais les frais de nettoyeur.

      Ensuite, je suis passée chez mon amie Noémie, pour marcher jusqu’à l’école avec elle. Le peintre venait de repeindre les murs du salon et personne ne me l’avait dit. Donc moi, comme tous les autres matins, je me suis adossée sur le mur en attendant que Noémie sorte de la salle de bain. Quand elle est sortie, elle a crié “Nooooooooooooooooooooooooooooon” dès qu’elle m’a vue. Et moi, en pensant qu’il y avait une tarentule, ou quelque chose du genre, derrière moi (j’ai une phobie irrationnelle des araignées), j’ai aussi commencé à crier. Puis, elle a arrêté de crier et m’a demandé pourquoi je hurlais. Je lui ai demandé s’il y avait quelque chose derrière moi et à ce moment, elle m’a expliqué qu’ils venaient de repeindre la pièce. Je l’ai regardée avec un visage sous le choc, et j’ai couru jusqu’au miroir dans la chambre de Magalie, la grande soeur de Noémie. Je me suis regardée dedans et j’ai presque commencé à pleurer. Mon dos était complètement blanc. Non, plus couleur crème. Mon chandail était tout taché. On le voyait beaucoup parce que mon chandail était rose au départ. Heureusement, Noémie m’a prêté un chandail. Je me sentais un peu, disons, nouille.

      On a marché jusqu’à l’école. J’étais étonnée, en arrivant à l’école, de voir que rien ne m’était arrivé du genre trébucher dans une craque de trottoir ou bien foncer dans un poteau quand je ne regardais pas où j’allais. Oh non. Le pire aurait été qu’une mouette me fasse un petit cadeau sur un bras. Rien de tout ça n’est arrivé et c’est sûrement pour le mieux. Peut-être que ma journée ne sera pas si pire finalement.

 Clara xxx